Le premier niveau Foundations (F1) est axé sur l’apprentissage ou le réapprentissage (pour les enfants/adultes ayant un handicap acquis) d’un répertoire d’aptitudes de base au mouvement.

L’objectif de cette deuxième phase F est d’exposer l’enfant à des défis de mouvement plus importants afin d’élargir et d’affiner ses aptitudes de mouvement de base. Comme dans la phase F1 précédente, cet objectif est généralement atteint grâce à un mélange d’activités sportives non organisées (jeu délibéré) à la maison, dans le parc local ou à l’école, et de sports organisés adaptés à l’âge de l’enfant (par exemple, dans un club).

Dans le dernier niveau fondamental (F3), les compétences spécifiques au sport sont affinées et progressent. Le jeune athlète s’engage à s’entraîner régulièrement et à participer à des compétitions formelles ou informelles. Ce niveau est généralement le début de la plupart des expériences sportives en club.

Au cours de la phase T1, les athlètes font généralement preuve de talents démontrables dans les domaines physique, physiologique, psychologique et des compétences qui indiquent un potentiel pour le sport de haut niveau. Cela peut se produire par le biais de tests formels ou de processus informels, y compris l’auto-identification déclenchée par la prise de conscience par un individu de sa capacité à surpasser ses pairs.

Compte tenu de la complexité et des limites de la prédiction de l’athlète, la phase T1 ne représente qu’une évaluation initiale du potentiel et devrait idéalement être confirmée dans la phase suivante de l’ETMF, la phase T2.

La confirmation du talent (T2) est considérée comme complémentaire de T1, avec des tests basés sur des preuves (T1) complétés par les jugements subjectifs des entraîneurs et des découvreurs de talents dans l’environnement d’entraînement et de compétition. Il n’y a pas de délais fixes pour le processus T2, bien qu’il soit recommandé d’attendre plusieurs mois plutôt que des jours ou des semaines.

Au cours de la phase T2, les athlètes sont observés pendant une période d’essai dans un environnement d’entraînement et de compétition spécifique afin de démontrer et de confirmer leur « capacité d’entraînement » (acquisition d’aptitudes spécifiques au sport), leur engagement, leur motivation, leur capacité à être entraînés et d’autres traits psychologiques positifs, d’autogestion et pertinents. Cette phase est cruciale pour confirmer si l’impression initiale de potentiel peut être maintenue. La vérification du talent par une référence connue conduit idéalement à un soutien formel de l’athlète dans la phase T3.

Après avoir été confirmés en tant qu’athlètes d’élite potentiels (T2), ils s’engagent à présent à s’entraîner en grand nombre et s’efforcent d’améliorer constamment leurs performances. Cette phase contient sans doute la plus grande cohorte de futurs athlètes d’élite, mais elle est aussi très délicate, car les priorités en matière de financement et de soutien aux athlètes sont préférentiellement axées sur les extrémités du parcours plutôt que sur le milieu. Cela conduit souvent à un certain nombre de déficiences dans des domaines de développement clés tels que l’entraînement, la compétition, l’équipement, etc.

La qualité de l’environnement de développement est essentielle à ce niveau pour réduire les risques d’abandon et de sous-performance. La qualité de l’environnement de développement est essentielle à ce niveau pour réduire les risques d’abandon et de sous-performance. Étant donné le manque d’attention mesurable dont font souvent l’objet les athlètes à cette phase du développement, le stade T3 représente un domaine fertile pour les investissements futurs et un avantage international potentiel.

L’obtention d’un soutien formel et professionnel en vue d’un développement continu est la principale caractéristique du T4. Les efforts d’un athlète pour améliorer ses performances au niveau T3 sont essentiellement récompensés au niveau T4, où il peut obtenir une bourse d’études sportives dans une université ou un institut/une académie de sport. De même, il peut être recruté dans une équipe professionnelle ou un groupe d’entraînement d’élite, ce qui augmente considérablement ses chances de devenir un athlète « d’élite ». Une bonne performance lors d’un événement clé (par exemple un championnat majeur) peut également constituer une étape critique qui augmente la probabilité d’être remarqué et soutenu par le sport ou le système sportif de haut niveau.

La maximisation de l’interaction entre les athlètes de pré-élite et d’élite (« intégration verticale ») est essentielle pour faire progresser le développement d’un athlète T4. En outre, le T4 représente un point de transition critique vers la compétition internationale ouverte (E1).

La phase E1 représente l’obtention d’un statut d’athlète d’élite au plus haut niveau du sport international ou professionnel.
Bien que ces athlètes aient atteint un statut d’athlète d’élite, ils n’ont pas encore atteint un podium international ou réussi dans un sport professionnel, par exemple en remportant un championnat national ou en étant reconnus comme le « meilleur joueur de la saison. » Dans ce contexte, des interventions ciblées telles qu’un soutien et une éducation sur mesure avant, pendant et après l’exposition initiale d’un athlète à des événements clés de haut niveau sont considérées comme primordiales pour convertir les athlètes E1 en athlètes médaillés (E2).

Une athlète E2 dans un sport olympique ou paralympique a remportée une médaille lors d’une grande compétition internationale, par exemple les championnats du monde, les Jeux olympiques ou paralympiques. Dans les sports professionnels, les E2 sont des athlètes reconnus dans leur sport.